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Hippeastrum

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Comment cultiver un amaryllis

Cette magnifique bulbeuse enchante nos intérieurs avec ses grandes fleurs colorées, souvent au moment des fêtes de fin d’année. Mais cette plante peut paraitre compliquée à maitriser à cause de certaines croyances sur sa culture alors qu’il suffit de la traiter comme n’importe quelle plante d’intérieur pour profiter de sa floraison régulièrement.

Il existe de nombreuses variétés avec des formes et des couleurs très différentes pour satisfaire tous les gouts mais il ne faut pas oublier que certaines espèces botaniques sont aussi très intéressantes au niveau de la floraison et qu’elles n’ont rien à envier aux hybrides !

Nom latin : Hippeastrum

Nom commun : Amaryllis

Famille : Amaryllidacées

Origine : Asie

Le genre Hippeastrum se compose d’une centaine d’espèces originaires d’Amérique tropicale et fait partie de la famille des Amaryllidacées. Ce sont des plantes acaules avec des feuilles linéaires surmontant un bulbe tuniqué d’où sort une haute hampe florale avec de grandes fleurs colorées. Le nom de genre a été créé par le révérend William Herbert en 1837. Ce sont les hollandais qui réalisèrent les premiers hybrides et ils restent à l’heure actuelle des producteurs renommés de ces plantes. Ces bulbeuses sont pour la plupart rustiques en climat doux à Paris ou dans le sud de la France (floraison en été).

Attention car le terme amaryllis est un nom commun utilisé dans le langage courant pour désigner ces bulbeuses mais c’est aussi un nom de genre de la même famille qui désigne des plantes proches mais différentes comme Amaryllis belladonna.

Lumière

C’est une plante qui demande beaucoup de lumière pour avoir une belle croissance et surtout une floraison régulière. Il faut donc la placer près d’une fenêtre avec une bonne exposition comme Ouest ou Sud. Les feuilles doivent être bien vertes et bien rigides, sinon elles manquent probablement de lumière

Arrosage

Les besoins en eau sont plus importants lors de la floraison mais il faut faire sécher le dessus du substrat entre deux arrosages pour éviter les excès d’eau

Substrat

Comme cette plante possède de grosses racines, il vaut mieux utiliser un substrat grossier mais aussi un peu drainant pour éviter les excès d’eau. Il est possible d’ajouter aussi du compost qui plairont à ces plantes gourmandes

Engrais

Pour préparer la floraison, il faut fertiliser régulièrement cette plante gourmande lors de sa phase de croissance pour que le bulbe puisse refaire ses réserves pour sa prochaine floraison

Multiplication

Il est possible de récupérer les bulbilles qui se développent autour du bulbe lors du rempotage. Pour les espèces, le semis est aussi possible même si c’est un peu plus long pour arriver à une plante adulte en force de fleurir

Rempotage

Comme c’est une plante gourmande avec un développement assez important, un rempotage annuel est conseillé, voire tous les deux ans pour des plantes âgées. Il est tout à fait possible de laisser les bulbilles avec la plante-mère pour avoir une potée plus garnie sans que cela porte préjudice au développement de la plante

Maladies et parasites

Dans l’ensemble, c’est une plante solide mais elle peut être sensible aux cochenilles farineuses qui se cachent à la base des feuilles. Il existe aussi un virus qui fait des tâches rouges sur le bulbe et les feuilles

Conseils de culture

La hampe florale peut être un peu fragile donc il est possible de la tuteurer pour éviter tout problème en utilisant un petit tuteur en bambou ou une branche de noisetier tortueux.

Il est important que le bulbe grossisse d’année en année ou garde au moins une taille constante avec l’émission de bulbilles régulièrement. Si ce n’est pas le cas, c’est que la plante n’est pas dans de bonnes conditions et qui lui manque certaines choses pour évoluer correctement.

Niveau de difficulté

Tous les hybrides sont faciles de culture et facilement accessibles à la vente. Certaines espèces sont plus rares à trouver mais leur culture ne pose pas de problème particulier

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La mise en repos de cette plante n’est pas du tout obligatoire et je trouve même que cela peut être contreproductif en intérieur car les besoins de la plante ne sont généralement pas respectés et qu’elle ne peut pas refaire ses réserves avant le repos. Il n’est pas rare de voir un bulbe mis au repos dès la fin de la floraison. Dans ce cas, la plante ne peut absolument pas refaire des réserves et cela sera préjudiciable pour les prochaines floraisons.

Cette technique est beaucoup utilisée par les producteurs pour leur permettre de proposer à la vente des plantes fleuries pour les fêtes de fin d’année.

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